(1875 – 1877)
Construit sur la rive gauche à 320 mètres d’altitude, afin de protéger Verdun du côté ouest, le fort de la Chaume fait partie des « forts de la panique » de première ligne. Son poste optique sous casemate visualise le camp des Romains, Souville et le Rozelier. Equipé de 26 pièces d’artillerie, il est prévu pour accueillir une faible garnison de 204 hommes et quatre officiers. Ses fossés sont défendus par deux caponnières simples encadrant une caponnière double au centre du front d’attaque. Passé en deuxième ligne de soutien à partir de 1885, il ne joue aucun rôle actif pendant la Grande Guerre. Son utilisation comme dépôt de munition entraîne la destruction de son entrée et la modification des baies.